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Les allergies alimentaires


Les allergies alimentaires

Définition et mécanismes :

L’allergie alimentaire, ou hypersensibilité aux aliments, est provoquée par l’ingestion d’une substance capable de sensibiliser l’organisme et de déclencher lors de sa réintroduction une manifestation pathologique.

Ces manifestations allergiques peuvent être :

Locales : elles donnent lieu à des symptômes gastro-intestinaux (allergie dite « digestive ») : crampes abdominales, diarrhée, nausées, vomissements...
Distantes : elles provoquent des symptômes cutanés et respiratoires : congestion nasale, éternuements, crise d’asthme, gonflements des lèvres et de la langue, rougeurs, démangeaisons, eczéma…
Immédiates : elles surviennent dans les quelques minutes ou heures qui suivent l’ingestion
Retardées : le début n’apparait que quelques heures ou jours qui suivent l’ingestion.

 
L’allergie est déclarée comme telle, lorsqu’elle se réfère à des mécanismes immunologiques. Elle doit se différencier des manifestations dues à d’autres causes, comme les toxiques ou les infections.
 
Comment ça marche ?
 
Lorsque notre organisme absorbe une protéine de l’aliment incriminé, appelé « allergène », cela provoque une réaction en chaîne dans le système immunitaire. Ce dernier libère des anticorps, qui une fois activés, vont à leur tour entrainer la libération d’autres molécules, responsables de symptômes sous forme de manifestations immédiates (comme les problèmes respiratoires) ou des manifestations retardées (réactions cutanées par exemple). Lorsque que les réactions sont violentes, l’allergie alimentaire peut se manifester par un « choc anaphylactique » (réaction allergique exacerbée, entrainant dans la plupart des cas des graves conséquences et pouvant engager le pronostic vital).
 
La plupart des individus mangent une grande variété d’aliments sans risquer le moindre danger. Cependant pour quelques personnes, certains aliments ou composants spécifiques peuvent provoquer des réactions secondaires allant d’une légère rougeur à un étouffement.
C’est chez les enfants que le risque d’allergie est le plus fréquent (près de 8% chez les 0-3 ans) alors qu’il est plutôt rare chez les adultes (pas plus de 3%).
 
La nature des aliments impliqués dans les allergies alimentaires peut être d’origine animale ou végétale. Quelque fois, elle peut être induite par l’emballage ou le traitement, et non par l’aliment lui-même.
 
Le diagnostic se fait avec des tests spécifiques, comme le test de PRICK (test cutané), les IDR (petites injections épidermiques), les patchs test … Tous ces tests peuvent permettre à l’allergologue de déterminer si les « suspects » sont potentiellement coupables de l’allergie.

Liste des allergènes les plus fréquents :

Les arachides ou cacahuètes
Les crustacés ou coquillages : crevettes, homards, moules, …
Les œufs
Les protéines de lait de vache : c’est l’allergie la plus courante chez les nouveaux nés
Fruits à coques : noisettes, noix, pistaches, amandes …
Fruits exotiques : banane, papaye, mangue, kiwis …
Fruits à akènes : fraises et framboises

Les régimes associés aux allergies
 
Le seul moyen curatif est l’éviction de l’aliment allergène sous toutes ses formes !
 
La prise en charge diététique doit donc se faire de différentes façons :
 
Satisfaire des apports nutritionnels satisfaisants : une fois l’aliment responsable de l’allergie déterminé, on va proposer une alimentation équilibrée en utilisant les équivalences qu’il existe entre les aliments (équivalences protéiques, calciques, …)
Amener la personne allergique à être autonome le plus vite possible. On va prendre le temps de bien expliquer à la personne allergique comment déchiffrer les étiquettes alimentaires des produits qu’elle consomme. On pourra également l’orienter vers des boutiques spécialisées dans les produits dits « pour régime spécifique » : aliments sans lactose, sans arachide …
Préserver le contexte social le plus large possible, surtout pour les enfants.
Dans les écoles, on met en place des PAI (Projet d’Accueil Personnalisé) pour les enfants et adolescents atteints d’allergies alimentaires. Ces PAI sont régis par un texte de loi qui insiste surtout sur la restauration collective et le secret médical.


Les risques d’allergies croisées
 
Les immunoglobulines spécifiques (les IgE, protéines du système immunitaire) d’un allergène peuvent réagir avec un autre allergène en raison d’un analogue « immunochimique ». On appelle ça les allergies croisées. Elles sont à éviter car, dès lors, le régime alimentaire prescrit peut devenir très contraignant.
Lorsqu’une allergie est déclarée, il faut donc se renseigner auprès de l’allergologue sur les aliments qui provoqueraient une allergie croisée.

 

C. Lucas

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