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Alzheimer et Alimentation


Alzheimer et Alimentation

La maladie d’Alzheimer est une maladie qui fait de plus en plus écho chez les personnes du 3ème âge. Cette dernière est une pathologie dont l’alimentation équilibrée est un atout indispensable de son évolution. Il est démontré que la perte de poids tend à augmenter la sévérité et la progression de la maladie, alors qu’en revanche ce risque diminue chez les personnes qui gagnent du poids.
Quels sont les symptômes de cette maladie ? Quels sont les conséquences sur l’alimentation ? Que peut-on faire en matière de prévention ?
 
Définition de la maladie d’Alzheimer :
 
La maladie d’Alzheimer (MA) est une maladie neurodégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment la mémoire. C’est aujourd’hui la principale cause de démence chez les personnes âgées.
 
Généralement diagnostiquée à partir de 65 ans, elle est souvent confondue avec les aspects normaux des conséquences de la vieillesse. Le diagnostic de la maladie repose essentiellement sur des tests neuropsychologiques et sur la mise en évidence d’une atrophie d’une partie du cerveau, et notamment au niveau de l’hippocampe, région importante pour la mémoire.
Les premiers symptômes consistent en des pertes de souvenirs (amnésies) qui se manifestent initialement par des oublis mineurs, qui s’accentuent avec la progression de la maladie, tandis que les souvenirs les plus anciens sont relativement préservés. L’atteinte neurologique peut s’étendre par la suite et provoquer des troubles cognitifs plus sévères (confusions, troubles de l’humeur, troubles des fonctions exécutives et du langage).
 
A l’heure actuelle, il n’existe pas réellement de traitements efficaces contre la progression de la maladie. Les interventions proposées sont principalement d’ordre palliatif et n’ont qu’un effet limité sur les symptômes.
 
 
Conséquences sur l’alimentation du malade :
 
Le risque de dénutrition est important dans la maladie d’Alzheimer et il existe beaucoup de facteurs qui vont influencer la prise alimentaire :
 
L’isolement et la solitude de la personne atteinte provoquent une diminution des apports caloriques spontanés
La perte d’autonomie entraîne des difficultés pour faire les courses, préparer ses repas …
Les modifications du goût, de l’odorat
Les troubles du comportement spécifiques à la maladie tels que les comportements sélectifs, les fausses routes, les efforts de résistance …
 
 
Les solutions:
 
Il faut adapter et personnaliser les conseils nutritionnels : goûts, habitudes, et connaître les autres pathologies (prise importante de médicaments).
Pour ce faire, il faut observer le malade, noter ses changements d’habitudes alimentaires et adapter les repas à ses capacités de mastication. La personne atteinte de la maladie d'alzheimer mangera plus facilement un repas composé d’aliments qu’elle aime et dont la texture lui est adaptée.
Pour les médicaments, on verra avec le médecin traitant pour décaler la prise, car lorsqu’ils sont pris avant les repas, ils peuvent couper l’appétit.
 
Il faut informer, rassurer, déculpabiliser et valoriser les aidants.
On peut proposer des formations détaillées sur la maladie et sa prise en charge. On peut conseiller de modifier les équipements de la personne malade (couverts et assiettes adaptés, utilisation du four à micro onde…)
 
Prioritairement, on doit expliquer aux aidants qu’il faut faire la pesée fréquemment, et que si une perte de poids est constatée, il faut prévenir rapidement le médecin traitant (prévention d’une dénutrition naissante).

Il est possible de proposer une supplémentation par des compléments nutritionnels oraux (aliments enrichis en protéines et calories).
Ils peuvent venir compléter les apports alimentaires spontanés. Souvent présentés sous forme de crèmes desserts sucrées, ils sont souvent bien acceptés par le malade.

On peut organiser une prise en charge des repas
Pour éviter à l’aidant de consacrer une bonne partie de son temps à préparer les repas (et ainsi de limiter son temps dans d’autres tâches), on peut faire appel à des sociétés de port de repas ou se renseigner auprès des mairies pour mettre en place le portage de repas au domicile. Cependant, on s’assurera que la qualité des repas livrés et du service conviennent au malade.

 

C. Lucas

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